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Aller plus loin

Afin d’approfondir le sujet de ce salon, nous vous proposons ci-dessous une sélection de ressources documentaires à consulter.

Bibliographie

I. Anthologies :

  • Théâtre du XVIIIe siècle, tomes I et II, textes choisis, établis, présentés et annotés par Jacques Truchet, Paris, Gallimard, coll. « bibliothèque de la Pléiade », 1972-1974.
  • FRANTZ, Pierre, et MARCHAND, Sophie, Le Théâtre français du XVIIIe siècle : histoire, textes choisis, mises en scène, Paris, Éd. l’Avant-scène théâtre, 2009.

II. Éditions critiques de quelques pièces :

  • BEAUMARCHAIS, Le  Mariage de Figaro, édité par Alain Sandrier, Paris, Gallimard, 2008.
  • MARIVAUX, La Double Inconstance, édité par Christophe Martin, Paris, Flammarion, 1996.
  • VOLTAIRE, Zaïre, édition de Pierre Frantz, Gallimard, coll. « folio-théâtre », 2016.

III. Études :

  • BRET-VITOZ Renaud, L’Espace et la scène : dramaturgie de la tragédie française, 1691-1759, Oxford, 2008. 
  • FRANTZ Pierre, L’esthétique du tableau dans le théâtre du XVIIIe siècle, Paris, PUF, 1998.
  • MARCHAND Sophie, Théâtre et pathétique au XVIIIe siècle : pour une esthétique de l’effet dramatique, Paris, Honoré Champion, 2009.

Anthologie des textes évoqués dans le salon 4

Anthologie du salon 4 📥 Télécharger l’anthologie (PDF)

Le saviez-vous ?

La chambre du prince

La chambre du prince

La chambre du prince nous a permis de tourner le 4e salon de notre MOOC. Très détériorée par l’installation de rayonnages d’archives au 19e siècle, la chambre est restituée dans son état d’origine entre 1967 et 1970.

Son décor se déploie en un programme iconographique éloquent sur les stucs de la corniche, les tableaux des dessus-de-porte, les médaillons des parcloses et le couronnement des miroirs.

Le prince a d’abord tenu à souligner son bonheur de nouveau marié à travers le thème à la mode des amours, galantes et sensuelles, des dieux et des déesses. Se succèdent ainsi au dessus des deux portes et, en pendant, au haut des lambris, Aurore et Céphale de François Boucher (1739), Mars et Vénus de Carle Van Loo (1738), Neptune et Amphitrite de Jean II Restout (1736) et l’Hymen d’Hercule et d’Hébé de Charles Trémolières (1738). Mais Hercule Mériadec de Rohan tient également à affirmer son rang par l’évocation de l’ancienneté de sa lignée, et de ses vertus chevaleresques et princières. Ainsi, trouve-t-on sur la corniche, à côté des attributs guerriers, les motifs héraldiques des Soubise dont trois sont assortis d’une devise :

  • la macle, une figure héraldique en forme de losange percé d’un autre losange (Sine macula macla, « La macle sans tâche »),
  • l’hermine encadrée de deux Lions (Malo mori quam foedari, « Mieux vaut mourir qu’être déshonoré »),
  • l’arbre foudroyé et le rameau renaissant (Et adhuc spes durat avorum, « Les espoirs des ancêtres demeurent jusqu’à ce jour ») et la moucheture d’hermine.

Les allégories sculptées des médaillons, attribués à Lambert Sigisbert Adam et à Jean-Baptiste II Lemoyne, représentent le Discernement, la Gloire, la Vérité et la Libéralité. Rien n’est conservé du décor de l’alcôve excepté les deux colonnes à chapiteaux corinthiens. De part et d’autre du lit à dais, le prince avait réuni les portraits de sa femme, Marie Sophie de Courcillon, par Jean-Marc Nattier, et de son frère, le cardinal de Rohan, par Hyacinthe Rigaud. Une copie de ce tableau est exposée aujourd’hui dans le grand cabinet du prince.

Sources : Archives nationales (Régis Lapasin, Sabine Meuleau).