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Aller plus loin

Afin d’approfondir le sujet de ce salon, nous vous proposons ci-dessous une sélection de ressources documentaires à consulter.

Bibliographie

  • COTTRET Monique, Histoire du jansénisme, XVIIe-XVIIIe siècle, Paris, Perrin, 2016.
  • DELON Michel, « Le dix-huitième siècle », in Jean-Yves Tadié (dir.), La Littérature française, dynamique et histoire, t. II, Paris, Gallimard, 2007.
  • GOLDZINK Jean, Dix-huitième siècle, Paris, Bordas, 1988.
  • HERSANT Marc, Saint-Simon, Paris, Gallimard, 2016.
  • MARTIN Christophe, L’Esprit des Lumières. Histoire, littérature, philosophie, Paris, Armand Colin, 2017.
  • SALAUN Franck, Les Lumières, une introduction, Paris, PUF, 2011.
  • SKORNICKI Arnault, L’Économiste, la cour et la patrie : l’économie politique dans la France des Lumières, Paris, CNRS Éditions, 2011.
  • ZYSBERG André, La Monarchie des Lumières (1715-1786), Paris, Le Seuil, 2016.

Anthologie de textes évoqués dans le salon 1

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Le saviez-vous ?

La chambre d’apparat de la princesse

La chambre d’apparat de la princesse

Le premier salon de ce MOOC a été tourné à l’Hôtel de Soubise (siège historique des Archives nationales) dans la chambre d’apparat de la princesse (Marie-Sophie de Courcillon). Ce décor est le mieux préservé de l’Hôtel. Hymne à la beauté de la princesse, il exalte les vertus du mariage et le bonheur de la passion amoureuse, mais dans une explosion chatoyante d’or et de cramoisi.

Ici, plus que partout ailleurs dans le palais, le parallèle avec l’exemple versaillais s’impose. Le lit de parade (reconstitué au 19e siècle d’après les dessins de l’architecte français Boffrand) est placé derrière une balustrade. En effet, leur qualité de princes autorise la famille des Soubise à cette manifestation de supériorité calquée sur l’exemple de l’étiquette royale.

Les médaillons sculptés des lambris de cette pièce, or sur fond blanc, ont pu être attribués, en comparaison avec ceux des petits appartements de Louis XV à Versailles, à l’ornemaniste Jacques Verbeckt. Ils représentent les amours de Jupiter avec Sémélé, Callisto, Io et Europe, amours qu’on retrouve évoquées aux angles de la corniche avec les figures de Danaé, Léda, Ganymède et Hébé.

Quatre groupes de stucs en haut relief, attribués à Nicolas Sébastien Adam, surplombent la pièce : ce sont Bacchus et Ariane, Diane et Endymion, Vénus et Adonis, Minerve et Mercure. Sur le damas rouge de l’alcôve ont été accrochées deux pastorales de Boucher, La Cage et La Guirlande, jadis placées dans la salle d’audience du prince.

Enfin, les deux dessus de porte insistent sur les qualités nécessaires à une jeune épouse accomplie : Les Grâces présidant à l’éducation de l’Amour de Boucher (1738) et Minerve enseignant à une jeune fille l’art de la tapisserie de Trémolières (1737).

Sources : Archives nationales (Régis Lapasin, Sabine Meuleau).